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Acheter un fonds de commerce sans apport grâce à un prêt

Le financement professionnel n’est pas soumis aux mêmes règles qu’un emprunt personnel et acheter un fonds de commerce via un prêt sans apport est tout à fait possible. D'ailleurs, plusieurs solutions existent. Le point avec votre courtier professionnel à Rennes.

Le financement sans apport personnel

Pour l’achat d’un fonds de commerce, le repreneur a besoin de capitaux afin de mener son projet à terme. Dans l'objectif d'acheter un fonds de commerce sans apport, il faudra donc trouver le capital initial nécessaire en souscrivant un prêt auprès d’un établissement bancaire qui nécessitera la constitution d’un dossier de banque pour l’achat d’un fonds de commerce.

Acheter un fonds de commerce sans apport n’est pas la solution idéale car il faudra financer les frais de reprise, l’activité, l’achat de marchandises, les investissements et les travaux. De plus, la banque étudiera avec soin votre plan de financement et votre prévisionnel d’activité avant de vous octroyer un prêt et cela peut être vu comme un point négatif.

Vous pouvez envisager l’association avec un tiers afin de constituer un apport initial pour financer une partie de la reprise d’activité mais aussi pour apporter un savoir-faire et des compétences autres qui peuvent peser favorablement dans le dossier bancaire.

Si malgré tout vous souhaitez vous lancer seul et sans apport, il existe des solutions pour constituer un capital initial.

Les possibilités pour constituer un capital initial sans apport

Lorsque l’on ne dispose pas de capital initial, il faut essayer d’en constituer un afin de mettre toutes les chances de son côté pour l’obtention du prêt bancaire.

Le prêt d’honneur

Il s’agit d’un prêt personnel qui va permettre d’apporter des fonds propres pour l’achat d’un commerce. Même si généralement cet emprunt est à taux zéro, il ne s’agit pas d’une subvention et il faudra rembourser les fonds quoi qu’il arrive, même si l’entreprise fait faillite.

Le montant peut s'élever à quelques milliers d’euros mais également être beaucoup plus important pour les projets innovants et atteindre pratiquement 100 000 €.

Le prêt bancaire personnel

Il s’agit de souscrire un prêt auprès d’une banque qui peut prendre la forme d’un crédit à la consommation ou d’un emprunt plus important de type hypothécaire dont le montant peut varier de 50 à 110 % de la valeur du bien mis en garantie.

Si le projet ne se passe pas comme prévu, vous serez redevable à titre personnel des sommes empruntées et risquez de perdre les biens apportés en garantie.

Obtenir un PCE avec Oséo

Le prêt à la création d’entreprise (PCE) accordé par Oséo, d’un montant compris entre 2 000 et 7 000 €, ne sera versé que si la banque finance le projet avec un prêt égal à au moins deux fois le montant du PCE.

Pour les projets plus importants, le crédit mezzanine d’Oséo permet d’obtenir entre 40 000 et 400 000 €, toujours dans la mesure où la banque octroie un prêt d’un montant cette fois au moins équivalent. Pour ces deux prêts, il y a un différé de remboursement de 6 mois.

La vente de parts sociales

Des amis, des tiers, voire des sociétés de capital investissement peuvent investir dans la reprise d’un commerce sans toutefois prendre une part active dans la gestion courante. Il ne s’agit pas d’un prêt personnel mais d’un apport en capital en échange de parts sociales. Ils deviendront actionnaires, toucheront éventuellement des dividendes et feront une plus-value en cas de revente de leurs parts si tout se passe comme prévu.

Le crowdfunding

Vous pouvez mettre en place une campagne de crowdfunding (financement participatif) sur internet sur une plateforme spécialisée. Cette solution permet de rencontrer des investisseurs potentiels pour démarrer votre projet. Cette campagne devra être bien préparée (plan de financement, business plan, actions à mener, etc.) et donner une évaluation du fonds de commerce pour pouvoir avoir une chance d’aboutir.

Le crowdfunding peut prendre plusieurs formes :

  • Le don ;
  • La prévente de produits ;
  • Les prêts avec ou sans intérêts ;
  • Les prêts en minibons ou en obligations ;
  • L’investissement en capital contre des parts sociales.

Les articles portant sur la démarche pour reprendre un fonds de commerce, les frais de notaire pour un fonds de commerce et éventuellement les frais d’avocat pour l’achat d’un fonds de commerce permettent de mieux cerner le périmètre de la reprise.